Gatha de transition

Grâce à la méditation assise, à la méditation marchée et au chant,

Notre cœur est maintenant calme et paisible. 

Puissent les Trois Joyaux et les nobles êtres

Protéger ce centre de pratique et toute sa Sangha.

Puissions-nous être libérés

Des huit malheurs et des trois chemins du samsara.

Puisse la grâce des Trois Joyaux habiter les trois mondes 

Et combler nos parents, enseignants, amis et tous les êtres à qui nous devons tant.

Qu’aucun endroit au monde ne soit en guerre.

Que les vents soient favorables et les pluies clémentes.

Que la paix règne dans le cœur de tous les êtres.

Toujours plus profondément, 

Notre communauté pratique avec zèle

Et franchit les dix étapes du bodhisattva sans difficultés.

Ainsi, nous vivons en paix, dans la joie et le bonheur.

Tous les êtres prennent refuge dans les Trois Joyaux 

Et ont ainsi plus de bonheur et de compréhension.

La sagesse du Bouddha rayonne comme la pleine lune.

Son corps est aussi pur et clair que le lapis-lazuli.

Le Bouddha ne cesse de sauver tous les êtres de la souffrance. 

Aucun endroit au monde 

Ne manque de sa compassion et de sa bonté aimante.

Namo Sakyamunaye Buddhaya.

We Are Truly Present

With hearts established in mindfulness, we are truly present 

for sitting and walking meditation, and for reciting the sutras. 

May this practice center, with its fourfold sangha, 

be supported by the Three Jewels and Holy Beings, 

well-protected from the eight misfortunes 

and the three paths of suffering. 

May parents, teachers, friends, and all beings within the three realms 

be filled with the most divine grace, 

and may it be found that in the world there is no place at war. 

May the winds be favorable, the rains seasonable, 

and the peoples’ hearts at peace. 

May the practice of the noble community, diligent and steady, 

ascend the Ten Bodhisattva Stages with ease and energy. 

May the Sangha body live peacefully, fresh and full of joy, 

a refuge for all, offering happiness and insight. 

The wisdom of the Awakened Mind shines out like the full moon. 

The body of the Awakened One is pure and clear as crystal. 

In the world the Awakened One relieves bitterness and suffering. 

In every place the Awakened Mind reveals love and compassion. 

Namo Shakyamunaye Buddhaya

Chuyển niệm

Thượng lai hiện tiền thanh tịnh chúng
Phúng tụng Lăng nghiêm chư phẩm chú
Hồi hướng Tam bảo chúng Long thiên

Thủ hộ già lam chư thánh chúng.

Tam đồ bát nạn câu ly khổ             

Tứ ân tam hữu tận triêm ân        
Quốc giới an ninh binh cách tiêu

Phong điều vũ thuận dân an lạc.

Đại chúng huân tu hy thắng tấn
Thập địa đốn siêu vô nan sự
Tam môn thanh tịnh tuyệt phi ngu  

Đàn tín quy y tăng phước huệ.

Phật thân thanh tịnh tợ lưu ly 

Phật diện do như mãn nguyệt huy 

Phật tại thế gian thường cứu khổ 

Phật tâm vô xứ bất từ bi.

轉念

上來現前清淨衆

奉誦楞嚴諸品咒

回向三寳衆龍天

守讓伽藍諸聖衆

三塗八難倶離苦

四恩三有盡霑恩

國界安寧兵革消

風調雨順民安樂

大衆熏須希勝進

十地頓超無難事

三門清淨絶非愚

檀信皈依增福慧

佛身清淨似琉璃

佛面猶如滿月輝

佛在世間常救苦

佛心無處不慈悲

Soutra de l’Amour

Celles et ceux qui veulent atteindre la paix et le bonheur doivent apprendre à pratiquer régulièrement la droiture et l’humilité, et à employer un langage aimant. Ils savent comment vivre dans la simplicité et le bonheur. Ils mènent leur vie avec amour, harmonie, calme et maîtrise de soi. Ils ont peu de désirs et ne cherchent pas à être comme la majorité. De telles personnes ne font absolument rien qui puisse être désapprouvé par les sages. Et voici ce qu’elles contemplent en permanence :

Que tous les êtres sur cette planète vivent en sécurité et dans le bonheur. Que leur cœur soit empli de bonté, de vertu et de liberté.

Que tous les êtres vivent en paix, qu’ils soient frêles ou forts, grands ou petits, visibles ou invisibles, proches ou lointains, déjà nés ou encore à naître.

Qu’aucun être ne tue ni ne fasse de mal à autrui. Que personne ne prenne à la légère la vie de quiconque. Que nul, par colère ou malveillance, ne souhaite de mal ou de souffrance à autrui.

De même qu’une mère qui aime et protège son unique enfant au risque de sa vie, cultivons la bonté aimante et la compassion et offrons-les à tous les êtres vivants dans le cosmos tout entier.

Laissons notre amour infini envelopper tout l’univers et tous les êtres, de haut en bas et de gauche à droite. Notre amour ne rencontrera aucun obstacle. Notre cœur sera complètement libéré de toute haine et de toute animosité. À tout moment, et dans toutes les positions, debout ou assis, allongés ou en marchant, tant que nous sommes réveillés, nous faisons le vœu de maintenir en nous la pleine conscience de l’amour. Ceci est la plus noble façon de vivre.

Libres de toute vue fausse, éliminant progressivement les désirs et l’attachement, menant une vie saine et réalisant la compréhension parfaite, tous ceux et celles qui pratiquent l’amour infini transcenderont certainement la naissance et la mort.

Discourse on Love

“Someone who wants to attain peace should practice being upright, humble, and capable of using loving speech. They will know how to live simply and happily, with senses calmed, without being covetous and carried away by the emotions of the majority. Let them not do anything that will be disapproved of by the wise ones. 

“(And this is what they contemplate:) 

“May everyone be happy and safe, and may all hearts be filled with joy. 

“May all beings live in security and in peace — beings who are frail or strong, tall or short, big or small, visible or invisible, near or far away, already born, or yet to be born. May all of them dwell in perfect tranquility. 

“Let no one do harm to anyone. Let no one put the life of anyone in danger. Let no one, out of anger or ill will, wish anyone any harm.” 

“Just as a mother loves and protects her only child at the risk of her own life, let us cultivate our love to offer to all living beings in the entire cosmos. Let our boundless love pervade the whole universe, above, below, and across. Our love will know no obstacles. Our heart will be absolutely free from hatred and enmity. Whether standing or walking, sitting or lying, as long as we are awake, we should maintain this mindfulness of love in our own heart. This is the noblest way of living. 

“Free from wrong views, greed, and sensual desires, living in beauty and realizing perfect understanding, those who practice boundless love will certainly transcend birth and death.”

Mettasutta

“Karaṇīyamatthakusalena,

Yanta santaṁ padaṁ abhisamecca;

Sakko ujū ca suhujū ca, 

Sūvaco cassa mudu anatimānī. 

Santussako ca subharo ca,

Appakicco ca sallahukavutti;

Santindriyo ca nipako ca,

Appagabbho kulesvananugiddho. 

Na ca khuddamācare kiñci,

Yena viññū pare upavadeyyuṁ;

Sukhino va khemino hontu,

Sabbasattā bhavantu sukhitattā. 

Ye keci pāṇabhūtatthi,

Tasā vā thāvarā vanavasesā;

Dīghā vā ye va mahantā, 

Majjhimā rassakā aṇukathūlā.

Diṭṭhā vā ye va adiṭṭhā, 

Ye va dūre vasanti avidūre;

Bhūtā va sambhavesī va, 

Sabbasattā bhavantu sukhitattā.

Na paro paraṁ nikubbetha,

Nātimaññetha katthaci na kañci; 

Byārosanā paṭighasañña,

Nāññamaññassa dukkhamiccheyya.

Mātā yathā niyaṁ puttam

Āyusā ekaputtamanurakkhe;

Evampi sabbabhūtesu,

Mānasaṁ bhāvaye aparimāṇaṁ.

Mettañca sabbalokasmi,

Mānasaṁ bhāvaye aparimāṇaṁ;

Uddhaṁ adho ca tiriyañca,

Asambādhaṁ averamasapattaṁ.

Tiṭṭhaṁ caraṁ nisinno va,

Sayāno yāvatāssa vitamiddho; 

Etaṁ satiṁ adhiṭṭheyya,

Brahmametaṁ vihāramidhamāhu.

Diṭṭhiñca anupaggamma,

Sīlavā dassanena sampanno;

Kāmesu vinaya gedhaṁ, 

Na hi jātuggabbhaseyya punaretī”ti.

Mettasuttaṁ aṭṭhamaṁ.

Kinh Thương yêu

Nguồn gốc

Kinh này vốn tên là Metta sutta, dịch từ tạng Pāḷi, trong bộ Sutta Nipata, phần I. Kinh này dạy phương pháp nuôi dưỡng lòng từ bi. Nếp sống từ bi là nếp sống cao đẹp nhất, câu kinh sáng ngời ấy đã được trích ở kinh này.

Soutra du Diamant, l’Épée Précieuse qui Tranche toute Affliction

Ainsi ai-je entendu le Bouddha enseigner, un jour où il demeurait encore au monastère d’Anāthapiṇḍika dans le Parc de Jeta non loin de Śrāvastī, dans sa communauté de mille deux cent cinquante bhikkhus. Ce jour-là, à l’heure des aumônes, le Bouddha mit sa robe, prit son bol et alla dans la ville de Śrāvastī, de maison en maison, afin d’y mendier sa nourriture. Lorsqu’il eut recueilli tous les dons, il revint au monastère pour y prendre son repas de midi. Après avoir mangé, le Bouddha rangea son bol et sa robe, se lava les pieds, disposa son coussin et s’assit.

Aussitôt, le Vénérable Subhūti se leva de son siège, découvrit son épaule droite, posa le genou gauche à terre et, joignant les mains respectueusement, s’adressa au Bouddha :

— Honoré-par-le-Monde, un être tel que vous est rare. Vous offrez toujours un soutien particulier aux bodhisattvas et vous leur confiez votre œuvre d’Éveil. Honoré-par-le-Monde, si les fils et les filles de bonne famille veulent donner naissance à l’esprit le plus sublime, le plus accompli et le plus éveillé qui soit, en quoi devraient-ils prendre refuge et que devraient-ils faire pour maîtriser leur esprit ? 

—  Voici, répondit le Bouddha, comment les bodhisattvas mahasattvas maîtrisent leur esprit en méditant : quel que soit le nombre d’espèces d’êtres vivants (qu’ils soient nés d’un œuf, d’une matrice, de l’humidité ou spontanément ; qu’ils aient une forme ou non ; qu’ils aient une perception ou non ; ou que l’on ne puisse dire s’ils sont dotés d’une perception ou non), nous devons tous les conduire à l’ultime Nirvāṇa afin qu’ils soient libérés. Et pourtant, lorsque ces êtres en nombre infini, illimité et innombrable sont libérés, en vérité, nous ne voyons aucun être libéré. Pourquoi cela ? Subhuti, si un bodhisattva avait encore l’idée d’un soi, d’un être humain, d’un être vivant ou d’une durée de vie, il ne saurait être un authentique bodhisattva.

« En outre, Subhūti, lorsqu’un bodhisattva pratique la générosité, il ne s’attache à aucun objet, quel qu’il soit ; autrement dit, il est libre de la forme, du son, de l’odeur, du goût, du toucher ou de tout dharma. Tel est, Subhūti, l’esprit dans lequel un bodhisattva, libre de la forme, pratique la générosité. Pourquoi ? Si un bodhisattva pratique la générosité sans se lier à la forme, le bonheur qui en résultera sera inimaginable et incommensurable. Qu’en penses-tu, Subhūti ? Est-il possible de concevoir ou de mesurer l’espace qui s’étend à l’Est ?

— Non, Honoré-par-le-Monde.

— Subhūti, l’espace qui s’étend à l’Ouest, au Sud, au Nord, en haut et en bas peut-il être conçu ou mesuré ?

— Certes non, Honoré-par-le-Monde.

— Subhūti, si un bodhisattva ne se fonde sur rien lorsqu’il pratique la générosité, le bonheur qui en résultera sera aussi vaste que l’espace. Il ne pourra être conçu ou mesuré. Subhūti, les bodhisattvas devraient laisser leur esprit demeurer dans les instructions que je viens de donner. Qu’en penses-tu, Subhūti ? Est-il possible de reconnaître le Tathāgata par sa forme corporelle ?

— Non, Honoré-par-le-Monde. Dans ce que le Tathāgata appelle forme corporelle, il n’est en réalité point de forme corporelle.

— Subhūti, là où réside la forme, réside encore l’illusion. Si tu peux voir la nature de non-forme de la forme, alors tu vois le Tathāgata.

— Honoré-par-le-Monde, demanda le Vénérable Subhūti au Bouddha, dans les temps à venir, lorsque les gens entendront ces paroles, auront-ils vraiment foi et confiance en elles ?

— Ne parle pas ainsi, Subhūti, répondit le Bouddha. Cinq cents ans après l’entrée du Tathāgata en Nirvāṇa, il y aura toujours des personnes qui continueront d’observer les préceptes et de pratiquer pour accroître les mérites. Lorsqu’elles entendront ces enseignements, elles auront foi et confiance et les reconnaîtront comme vérité. 

« Ces personnes, sachons-le, ont déjà semé de bonnes graines non seulement en un Bouddha, en deux, trois, quatre ou cinq, mais même en des milliers de Bouddhas. Celui qui, durant une seule seconde, engendre une foi pure en écoutant ces paroles, celui-là sera CONNU et VU par le Tathāgata, et il atteindra un bonheur sans limite. Pourquoi ? Parce qu’une telle personne n’est plus enfermée dans l’idée d’un soi, d’un être humain, d’un être vivant ou d’une durée d’existence, ni dans l’idée du Dharma ou du non-Dharma, ni dans l’idée d’une forme ou d’une non-forme. Pourquoi ? 

« Si elle est encore emprisonnée dans l’idée du Dharma, elle est encore emprisonnée dans la forme d’un soi, d’un être humain, d’un être vivant et d’une durée d’existence. Et si elle est encore enfermée dans l’idée d’un non-Dharma, elle est également enfermée dans la forme d’un soi, d’un être humain, d’un être vivant et d’une durée d’existence. C’est pourquoi, non seulement il ne faut pas s’attacher au non-Dharma, mais il ne faut pas non plus s’attacher au Dharma. Telle est la signification cachée de la parole du Tathāgata : « Bhikkhus, sachez-le, le Dharma que je vous délivre est pareil à un radeau. Il faut savoir abandonner même le Dharma, sans parler du Non-Dharma. »

— Dans les temps anciens, lorsque le Tathāgata pratiquait encore sous la guidance du Bouddha Dīpaṅkara, avait-t-il atteint un état particulier ? demanda le Bouddha à Subhuti. 

— Non, Honoré-par-le-Monde. Dans les temps anciens, lorsque le Tathāgata pratiquait encore avec le Bouddha Dīpaṅkara, il n’avait rien atteint.

— Qu’en penses-tu, Subhūti ? Un bodhisattva embellit-il la terre de Bouddha ?

— Non, Honoré-par-le-Monde. Pourquoi ? En fait, embellir la terre de Bouddha ne signifie pas embellir la terre de Bouddha. C’est pourquoi cela est appelé embellir la terre de Bouddha.

— Ainsi, Subhūti, dit le Bouddha, les bodhisattvas mahasattvas devraient donner naissance à un esprit pur et clair dans le sens de cet enseignement. Pour donner naissance à cet esprit, il ne faut s’attacher ni à la forme, ni au son, ni à l’odeur, ni au goût, ni au toucher, ni à l’objet de la perception. Il faut faire naître cet esprit seulement dans l’esprit qui ne demeure nulle part. 

« Subhūti, lorsqu’un bodhisattva donne naissance au sublime esprit d’Éveil, il doit abandonner tous les concepts. Il ne doit s’attacher ni à la forme, ni au son, ni à l’odeur, ni au goût, ni au toucher, ni à l’objet de la perception. Il doit faire naître seulement l’esprit qui ne demeure nulle part. 

« Selon les dires du Tathāgata, tous les concepts ne sont pas des concepts et tous les êtres vivants ne sont pas des êtres vivants. Subhūti, le Tathāgata ne dit pas de mensonges et n’a qu’une seule parole. Il parle avec justesse et précision. Il dit la vérité et ses paroles sont en accord avec la réalité telle qu’elle est. Si nous disons que le Tathâgata a réalisé un enseignement, Subhūti, cet enseignement n’est ni réel, ni illusoire. 

« Subhūti, un bodhisattva qui dépend encore de l’objet de la perception pour pratiquer la générosité est semblable à quelqu’un qui chemine dans l’obscurité : il ne peut rien discerner. En revanche, lorsqu’un bodhisattva ne dépend plus de l’objet de la perception pour pratiquer la générosité, il est comme quelqu’un à la vue pénétrante qui va sous la lumière éclatante du soleil. Celui-là peut voir toute forme et toute couleur.

« Ne crois surtout pas, Subhūti, que le Tathāgata pense : « Je conduirai tous les êtres vivants à la rive de la libération. » Pourquoi ? Il n’y a aucun être vivant que le Tathāgata conduise jusqu’à l’autre rive. Si le Tathāgata pensait qu’il en existait, il serait encore emprisonné dans l’idée d’un soi, d’un être humain, d’un être vivant ou d’une durée d’existence. Ce que le Tathāgata appelle soi, Subhūti, est fondamentalement dépourvu d’un soi, mais les êtres ordinaires pensent qu’il y a un soi. Ces êtres ordinaires, Subhūti, le Tathāgata ne les considère pas comme des êtres ordinaires. C’est pourquoi il les appelle êtres ordinaires. 

« Qu’en penses-tu, Subhūti ? Quelqu’un devrait-il visualiser le Tathāgata à travers les trente-deux belles marques ? 

— Certes, Honoré-par-le-Monde. Il faut utiliser les trente-deux belles marques pour méditer sur le Tathāgata.

— Si tu affirmes, reprit le Bouddha, utiliser les trente-deux belles marques pour contempler le Tathāgata, alors un Chakravartin, Monarque Universel, serait-il lui aussi un Tathāgata ?

— Honoré-par-le-Monde, dit Subhūti, j’ai compris l’enseignement. Nul ne devrait se servir des trente-deux belles marques pour méditer sur le Tathāgata. »

Alors, l’Honoré-par-le-Monde énonça ce gatha.

« Celui qui me cherche dans une forme

Ou me poursuit à travers un son,

Celui-là pratique une voie erronée 

Et ne peut voir le Tathâgata.

— Subhūti, si tu penses que le Tathāgata a atteint l’esprit le plus sublime, le plus accompli et le plus éveillé qui soit et qu’il n’a pas besoin de toutes les formes, tu te trompes. Ne crois rien de cela, Subhūti. Ne crois pas que lorsque quelqu’un donne naissance au sublime et insurpassable esprit d’Éveil, il lui soit absolument nécessaire de percevoir tous les phénomènes comme non-être et néant. Non, ne pense pas ainsi. Celui qui donne naissance au sublime et insurpassable esprit d’Éveil ne soutient pas pour autant que tous les phénomènes soient non-être et néant. » 

Après qu’ils eurent entendu le Bouddha exposer ce soutra, le Vénérable Subhūti, les bhikkhus, les bhikkhunis, les laïcs hommes et femmes, les dieux et les asuras, tous emplis de joie et de confiance, entreprirent de mettre ces enseignements en pratique.